Position
Après plusieurs années de pratique en leurs noms propres, Stéphane Füzesséry et Paul Landauer se sont associés en 2016. Leur objectif était d'articuler théorie et pratique autour de trois grands enjeux, au croisement de l’urbanisme et de l’architecture : la transformation des situations construites, la réévaluation de la ville et la valorisation des expériences habitantes.
L’urgence environnementale nous commande de réduire drastiquement la construction de nouveaux édifices au profit de la transformation de ceux qui existent déjà, quels que soient leurs degrés d’obsolescence et d’usure. Cette contrainte majeure ouvre la voie à une approche de l’architecture qui renoue avec certains principes oubliés de son histoire : l’habileté artisanale du sur-mesure, la réparation comme une source de création, l’art de construire au fil des générations.
Contre toute attente, cette invitation au ménagement des bâtiments et des sols existants redonne un avenir aux villes, quelles que soient leurs tailles. L’important stock de bâtiments et de sols qu’elles contiennent relève en effet d’un réservoir précieux qu’il convient de maintenir pour affronter les bouleversements à venir. Les bénéficiaires potentiels de ces bâtiments et de ces sols n’étant que rarement leurs propriétaires ou leurs fondateurs, les villes pourraient retrouver leur vocation collective et ainsi redevenir les lieux privilégiés d’un partage.
Outre qu’il permet de réduire significativement notre empreinte carbone, le réemploi de ces stocks constitue également une formidable occasion de valoriser les expériences de celles et ceux qui les habitent. Ainsi, dans tous nos projets, qu’ils soient architecturaux ou urbains, nous tâchons de reconnaître les usages susceptibles d’animer les lieux et de favoriser le déploiement des initiatives habitantes, qu’elles soient économiques, énergétiques, alimentaires, culturelles, sportives ou bâtisseuses.
L’urgence environnementale nous commande de réduire drastiquement la construction de nouveaux édifices au profit de la transformation de ceux qui existent déjà, quels que soient leurs degrés d’obsolescence et d’usure. Cette contrainte majeure ouvre la voie à une approche de l’architecture qui renoue avec certains principes oubliés de son histoire : l’habileté artisanale du sur-mesure, la réparation comme une source de création, l’art de construire au fil des générations.
Contre toute attente, cette invitation au ménagement des bâtiments et des sols existants redonne un avenir aux villes, quelles que soient leurs tailles. L’important stock de bâtiments et de sols qu’elles contiennent relève en effet d’un réservoir précieux qu’il convient de maintenir pour affronter les bouleversements à venir. Les bénéficiaires potentiels de ces bâtiments et de ces sols n’étant que rarement leurs propriétaires ou leurs fondateurs, les villes pourraient retrouver leur vocation collective et ainsi redevenir les lieux privilégiés d’un partage.
Outre qu’il permet de réduire significativement notre empreinte carbone, le réemploi de ces stocks constitue également une formidable occasion de valoriser les expériences de celles et ceux qui les habitent. Ainsi, dans tous nos projets, qu’ils soient architecturaux ou urbains, nous tâchons de reconnaître les usages susceptibles d’animer les lieux et de favoriser le déploiement des initiatives habitantes, qu’elles soient économiques, énergétiques, alimentaires, culturelles, sportives ou bâtisseuses.